Retour sur le conseil syndical du 27 janvier 2020

Le premier conseil syndical de l’année a débuté par un rapport sur notre négociation. Nous y avons expliqué pourquoi nous rejetons la première «offre» de la CAQ et adoptée une proposition voulant entamer des moyens de pression dès ce printemps et ne pas attendre à l’automne comme la dernière fois. (Proposition complète ci-dessous).

Nous avons également discuté de l’évolution des dossiers en cours dans différents départements (DALH, Accueil, Téléphonistes, Radiologie, Pharmacie, Cuisine, H&S, Bloc, URDM), ainsi que ceux de SSE.

Un conseiller de la FSSS est venu faire une présentation sur les causes des augmentations du coût des assurances et défendu l’idée que seul un régime public et universel d’assurance médicaments serait moins cher.

Les délégués du conseil syndical ont décidé de reconduire Jacques Supple comme agent SSE jusqu’aux prochaines élections en novembre 2020.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à demander à votre délégué ou tout simplement nous téléphoner au bureau (#34297).

(Le conseil syndical regroupe l’exécutif, les agents et les délégués.)

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On attend quoi pour mettre la pression ?

Considérant qu’il est nécessaire d’agir dès maintenant pour assurer le maintien et la qualité des services publics;

Considérant que la CAQ avait une occasion en or en décembre dernier pour démontrer son intérêt pour les services publics et qu’elle nous a plutôt confirmé son intention de les asphyxier au profit du privé;

Considérant que nous ne devons pas faire comme en 2015 et attendre à l’automne pour mettre la pression sur le gouvernement;

Considérant que nous ne trouvons pas stratégique de tenter de faire sortir les gens quand il commence à faire froid plutôt que lorsqu’il commence à faire chaud;

Considérant que le dépôt du prochain budget et le premier mai devraient être des moments clés pour exercer une pression importante;

Considérant que le meilleur moyen, «d’ancrer nos demandes» chez les membres, passe par l’action;

Considérant que dans les établissements de santé et des services sociaux nous n’avons qu’un droit symbolique de faire grève, et que, dans ces conditions, elle ne peut pas être considérée sérieusement comme un moyen de pression. Nous devons trouver une alternative efficace pour faire pression sur le gouvernement et ses alliés, plutôt que sur les services à la population;

Considérant que les usagers et les usagères subissent les conséquences de nos mauvaises conditions de travail et devraient être pleinement inclus.es dans nos mobilisations.

Le conseil syndical du Syndicat des employé.es du CHUM demande:

Que le SECHUM fasse des représentations auprès de la FSSS et la CSN pour qu’elles mènent rapidement une campagne visant à alerter la population sur l’état désastreux de nos conditions de travail et ses conséquences sur la qualité des services en mettant l’emphase sur l’hypocrisie de la CAQ quant à sa « volonté » de maintenir des services publics de qualité;

Que malgré l’absence d’unité entre les différentes directions syndicales, de favoriser les mobilisations intersyndicales au niveau local, là où c’est possible;

Que soient organisés des moyens de pression visant à perturber le gouvernement en vue du prochain budget;

Que le premier mai 2020 soit une occasion pour massivement mobiliser les travailleurs et les travailleuses des services publics;

D’entamer une réflexion dans tous les milieux de travail ce printemps et cet été pour déterminer les meilleurs types d’actions pour construire un rapport de force qui vont au-delà de la simple action de visibilité et des «journées de grèves» plus symboliques qu’efficace.