CHUM : les problèmes commencent à sortir et ça va nous coûter cher

Au nouveau CHUM, il semble que les architectes Britanniques ne savaient pas qu’on a un hiver au Québec. Ainsi donc, à l’entrée principale rue Sanguinet, le poste d’accueil est si près de l’entrée et le système de portes battantes si mal conçu, que les employées du poste d’accueil ont reçu, directement sur elles, le courant d’air glacial des dernières semaines, elles reçoivent aussi de la neige directement sur elles lorsqu’il y a du vent à l’extérieur.

La direction de l’hôpital est au courant et pour le moment, elle n’a d’autre choix que de payer un gardien de sécurité uniquement pour gérer l’ouverture des portes « automatiques » et ainsi tenter d’éviter le plus possible de courant d’air glacial.

C’est pathétique dans un hôpital neuf mais le plus grave, c’est que si la Direction du CHUM veut modifier les portes ou à l’entrée elle-même, il va falloir passer par le consortium du PPP qui est propriétaire de la bâtisse. Le consortium bénéficie d’un monopole garanti par le contrat PPP sur tous les travaux pour les 34 prochaines années. Le CHUM ne peut rien faire de lui-même, Le CHUM ne peut pas non plus se choisir un entrepreneur.

La correction de ces aberrations à l’entrée Sanguinet sera faite uniquement si le CHUM accepte de payer le prix exigé par le consortium, Il faut savoir que le prix demandé est et doit rester secret en vertu du contrat PPP négocié par le gouvernement libéral. Si le prix exigé par le PPP pour corriger une mauvaise conception architecturale est trop élevé, le CHUM aura deux choix : soit laisser l’entrée telle quelle ou, prendre des avocats pour contester le prix exigé ou contester le fait d’avoir à payer pour la mauvaise conception des architectes britanniques.

Dans tous les cas, ce sont les citoyens qui vont payer avec l’argent de leurs impôts. C’est une aberration ! Et ça ne fait que commencer !

Le SECHUM exige :

– la fin du secret des contrats PPP
– que les factures d’extras exigés par le consortium du PPP soient rendues publiques
– que les contrats PPP soient résiliés parce qu’ils représentent un abus de fonds publics
– que tout l’entretien de nos hôpitaux soit repris par les hôpitaux avec leurs propres employés

Si vous avez des informations à transmettre sur les extras, les vices cachés et autres malfaçons des CHU en PPP, veuillez écrire à OtagesDesPPP@hotmail.com
Ou téléphoner au (514) 598-2212

Jean-Pierre Daubois