Décès près de vous? Que prévoit la convention?

Ce n’est pas facile de se donner corps et âme à son travail lorsqu’un être cher décède. Nos congés spéciaux en temps de décès sont alors essentiels. Malheureusement, le nombre de congés est nettement insuffisant.

Ce que nous devrions avoir…

  • Qu’il n’y ait aucune distinction entre un enfant majeur et mineur.
  • Inclure: les enfants du conjoint, le conjoint de notre parent et les demi-soeurs et frères.
  • Réduire la distance de 240km à 100km.

Il faut également augmenter le nombre de congés :

  • 7 jours : Conjoint et enfants.
  • 3 jours: Parents et leurs conjoint-es,  soeur, frère (incluant les «par alliance»), petits-enfants, grands-parents.
  • 1 journée: beaux-parents, bru et gendre, belle-sœur, beau-frère.
  • 2 jours supplémentaires si le mort vivait sous votre toit.

Il ne faut pas oublier que ces modifications sont légitimes. Plusieurs syndicats ont déjà des congés semblables et notre travail demande une concentration et un dévouement qui est difficile à tenir lors de la perte d’un proche. L’employeur sortirait gagnant de nous laisser faire un vrai deuil.
 
Il sera donc primordial, lors de la prochaine négociation de la convention collective, de se préoccuper également de nos avantages sociaux autant que de notre salaire. Si nous ne réussissons pas à avoir du salaire, gagnons donc des conditions plus humaines, que ce soit pour les congés pour fin d’études, congés spéciaux, etc.

Soyons uni-es et déterminés pour les prochaines négos de 2020!                

Arianne Carmel-Pelosse