Dimanche dernier, alors que nous rencontrions le gouvernement pour discuter d’une suspension de la négociation jusqu’au 5 avril, le premier ministre a évoqué l’hypothèse de conclure la négociation du secteur public seulement pour les travailleuses et les travailleurs de la santé et sans aménagement pour améliorer leurs conditions de travail. Pour nous, une telle proposition était inacceptable et complètement à l’extérieur de nos mandats. C’est pourquoi aucune discussion n’a été entamée avec le gouvernement sur ces bases.
Le premier ministre nous a aussi demandé « Qu’est-ce que le gouvernement peut faire pour améliorer les conditions de travail du personnel du réseau de la santé ? » Depuis, les fédérations multiplient les discussions pour regarder ce qu’il faut mettre en place pour, d’abord et avant tout, préserver la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs qui sont sur la ligne de front.
Nous considérons aussi qu’il est de notre devoir de garder mobilisées toutes ces personnes qui travaillent sans relâche en ce moment dans les centres de santé et de services sociaux ainsi que dans les services de garde en milieu scolaire, en installations et en milieu familial. C’est là-dessus que les fédérations travaillent sans relâche, ainsi que sur les préoccupations soulevées par les travailleuses et les travailleurs sur le terrain.
Beaucoup de questions demeurent sans réponse pour le moment, mais nous ne chômons pas et nous faisons tout en notre pouvoir pour y répondre le plus rapidement possible. Nous tenons aussi à vous indiquer que nous continuerons à vous tenir informés régulièrement, même lorsque nous avons peu de nouvelles à vous transmettre. SOURCE: FSSS, 18 mars 2020.